L’oblique du soleil
de la fin du jour
enveloppe
de douceur
la trace des oiseaux
on se laisse
bercer
unifié
à la caresse du vent
la nuit peut venir
nous ne plierons pas
sous son fardeau
nous gardons
à l’arrière des paupières
la part
de l’âme du monde
dévoilée