(Photographie de Moka63 )
Les mots qui se déposent
en silence
à la lisière
persistent dans l’ombre
comme la rosée du matin
accueillir ce qui nait
et relie nos solitudes
sans piétiner l’herbe
encore luisante
sentir ce qui vibre
fragile
à l’arrière de la peau
prendre patience
les laisser se murmurer