C’est au bout
d’un voyage
après les traversées
du silence
que l’oeil
peut s’accorder
avec
le presque rien
le squelette
dressé
relâche la tension
la peau
enveloppe
tendrement
l’unité retrouvée
on s’étonne
de l’air
qui nous contient
au fond du ventre
comme un coeur
qui bat