nous sentons
les racines
qui échappent
à l’oeil
dans l’espace
le corps
devient transparence
sans crainte
de disparaître
il n’y a plus besoin
d’une rampe
pour protéger
des chutes
on peut contempler
en confiance
la tristesse
d’un sourire
nous sentons
les racines
qui échappent
à l’oeil
dans l’espace
le corps
devient transparence
sans crainte
de disparaître
il n’y a plus besoin
d’une rampe
pour protéger
des chutes
on peut contempler
en confiance
la tristesse
d’un sourire