écrire
comme on bâtit
un refuge
dans la nuit
un abandon
à la lueur
dans la tempête
tisser
une peau
qui réchauffe
pour habiter
le chaos des pierres
tendre
une main
pour ne pas sombrer
effleurer
une présence
au coeur du vide
parfois
la peur saisit
de ne rien rencontrer
on pourrait vouloir
renoncer