On s’efface
doucement
envolé
par le vent
qui dissout
la peau
on devient
alors
conscience
de chaque goutte
on devient
son
de la pluie
on devient
joie
du chant
qui murmure
presque rien
On s’efface
doucement
envolé
par le vent
qui dissout
la peau
on devient
alors
conscience
de chaque goutte
on devient
son
de la pluie
on devient
joie
du chant
qui murmure
presque rien