on ressasse
l’absence
grain de sable
qui crisse
sur le dos
de la langue
un désir sombre
d’enlacement
aller vers
ce presque rien
qui luit
porte entrouverte
dans le couloir
de nuit
on ressasse
l’absence
grain de sable
qui crisse
sur le dos
de la langue
un désir sombre
d’enlacement
aller vers
ce presque rien
qui luit
porte entrouverte
dans le couloir
de nuit