tu abouches
ton corps
à la blessure
de l’arbre
ta gorge s’emplit
de sève
transparente
et froide
de chaque goutte de sang
de chaque larme
de chaque grain
de peau
tu appartiens
à la forêt
qui murmure
interstice
du souffle
tu abouches
ton corps
à la blessure
de l’arbre
ta gorge s’emplit
de sève
transparente
et froide
de chaque goutte de sang
de chaque larme
de chaque grain
de peau
tu appartiens
à la forêt
qui murmure
interstice
du souffle