le corps
flotte parfois
hors de lui même
dans cet immobile
de l’air
on sent
la peau se dissoudre
les racines
au ciel
et les mains dans les poches
on n’est pas perdues
seulement égarées
effacement de soi
doux
provisoire
le corps
flotte parfois
hors de lui même
dans cet immobile
de l’air
on sent
la peau se dissoudre
les racines
au ciel
et les mains dans les poches
on n’est pas perdues
seulement égarées
effacement de soi
doux
provisoire