dans la lumière
du matin
le corps
est ravi à lui même
par la présence
vibrante
le souffle
invente
les mots
qui n’ont jamais
été dits
on se repose
alors
enveloppé par le murmure
du chant du monde
sur chaque écorchure
se deploient
les étranges volutes
aux reflets d’ or
la peau devient
cette membrane
en vibration
plus rien ne sépare