après les nuits
au désert
et les marches
arides
le corps s’abandonne
à la soif
au bout de toi même
tu enveloppes
l’obscurité
tu n’atteindras pas
l’ horizon
tu consens
au vide
la joie soudaine
jaillit
à l’ombre
du renoncement
après les nuits
au désert
et les marches
arides
le corps s’abandonne
à la soif
au bout de toi même
tu enveloppes
l’obscurité
tu n’atteindras pas
l’ horizon
tu consens
au vide
la joie soudaine
jaillit
à l’ombre
du renoncement