nous avions tant marché
sans relâche
les yeux ouverts
notre corps
sans repos
ne connaissait plus
que l’errance
nous n’osions plus
espérer
un lieu
où demeurer
juste le temps
de laisser
une larme
couler
douceur de la fin
nous avions tant marché
sans relâche
les yeux ouverts
notre corps
sans repos
ne connaissait plus
que l’errance
nous n’osions plus
espérer
un lieu
où demeurer
juste le temps
de laisser
une larme
couler
douceur de la fin