tu laisses
le ventre s’imprégner
de l’espace
sur le fil
d’un horizon suspendu
entre deux souffles
tu apprivoises
l’incertain
comme une aube
qui chanterait
son éblouissement
au sortir
de la nuit
tu habites l’éphémère
de la rosée
tu laisses
le ventre s’imprégner
de l’espace
sur le fil
d’un horizon suspendu
entre deux souffles
tu apprivoises
l’incertain
comme une aube
qui chanterait
son éblouissement
au sortir
de la nuit
tu habites l’éphémère
de la rosée