
le ruisseau
des mots
s’était tari
il n’y avait plus
que le silence
pour te désaltérer
tu as su
de la certitude première
qu’il fallait te noyer
dans la lumière
accueillir
encore une fois
ce qui s’abandonne
ne rien vouloir garder
le ruisseau
des mots
s’était tari
il n’y avait plus
que le silence
pour te désaltérer
tu as su
de la certitude première
qu’il fallait te noyer
dans la lumière
accueillir
encore une fois
ce qui s’abandonne
ne rien vouloir garder